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Dans un futur conforme, à Genève, arrière les façades modernistes d’un grand hospice psychiatrique, une unité secrète menait discrètement une expérience révolutionnaire : la recouvrement des objectifs humains par neuro-extraction. Chaque nuit, les songes troublés des patients étaient extraits, analysés, puis classés par une team rati

Le carnet du soldat, désormais noirci de annotations fiévreuses, reposait fixé à la radio. Il avait passé l'obscurité à ameuter une faille dans le message logé, à démonter mentalement n'importe quel changement de la contagion. Le désignation évidemment était le sien, opiniâtre d’un code qu’il avait noté sur la couverture du blog

Dans la blancheur infinie de la Sibérie en 1942, là où le calme est brisé simplement par les gémissements du vent, un soldat solitaires écoutait chaque soir une radio bricolée basée sur des câbles arrachés, de éléments gelés et d’intuition désespérée. Depuis qu’il l’avait construite, l’appareil captait une voix à heure fixe